Friday, February 29, 2008

VIdeos






Mwane - kewego
Mwane - kewego

Mwane - kewego
Mwane c'est les pleures d'une mère qui cherche à mettre en garde son fils contre les maux qui minent la société.




Skooter Skol Geez mwane 'BAGAMBU na BUDJALE"




Ce chant est en langue YPUNU et LINGUALA du sud du Gabon et du Congo.
Mots-clés : rap skooter mwane











Kul




Le Kul




Kul















Tuesday, February 26, 2008

La notion de place et d'espace chez les punu.

La notion de place et d’espace est différente d’une culture à une autre. La place peut se définir comme :l’endroit où vit un individu, son "bout de terre" , sa vie privée, sa maison.
Tandis que l'espace peut se définir comme:"les activités de cet individu.


" Le but de mon exposé est de montrer comment un village peut exprimer la culture de ses occupants. Selon Paul du Chaillu Belloni dans Afrique sauvage,quand il visitait le pays punu il rapportait que les maisons punu n’étaient pas connectées les unes aux autres dans leurs villages, comme ceux du peuple Gishira .

La maison punu était en général rectangle avec une véranda. La véranda symbole l'horizon lointain, en contraste avec les tribus voisines des punu dont leurs maisons étaient interconnectées les une contre les autres.

« Chaque maison est isolée de ses voisines, l’ordre et la propreté règne à l’intérieur »(Du Chaillu 211).

La séparation des maisons dans les villages punu souligne l'importance que les punu accordent à leurs vies privées.

"Son village était l’un des plus beaux et des plus propres que j’aie encore vue. Les maisons sont petites et toute à faites isolées des unes et des autres. Devant chaque maison il y a une petite véranda..."( Du chaillu 211)

Contrairement aux peuplades voisines des punu , l' homme punu se déplace plus souvent d’un endroit à une autre place par choix. Le futur du punu est dans le ‘Out There’ d'un espace ouvert.

Les punu sont enracinés dans les idéaux d'une mobilité sociale et d'un optimisme quant à leur futur.





Saturday, February 23, 2008

le mythe de l'origine des pleureuses

Le mythe de Ma-Bwang ou l'origine des pleureuses chez les Punu

Au temps où les hommes conversaient encore avec les animaux, vivait une femme appelée Bwang-bu-Dibedji.
Elle avait perdu tous les membres de sa famille et n'avait jamais mené une grossesse à terme.
Un jour elle rencontra un mubum(revenant) avec qui elle eut un fils. Malheureusement le père mourut ( de nouveau) avant la naissance de l'enfant.
Ma-Bwang mit au monde un garçon qu'elle nomma Mbiku, et remercia Nzambi en ces termes :
"Diboti di neni Fumu Nzambi"
Un soir elle fit un rêve dans lequel elle se disputait l'enfant avec son défunt mari. Le jour suivant l'enfant mourut subitement.
Eplorée, inconsolable, Ma-BWANG pleura toutes les larmes de son corps, tentant par ses vibrations d'entrer en contact avec Nzambi ( a ma kol ngongu), l'implorant de ramener sur terre l'esprit de son fils. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle vibra dans la forêt, dans la savane, sur les collines, le long des cours d'eau, implorant la mère universelle et tous les autres êtres de l'univers pour trouver le chemin de l'eau delà. Mais elle n'eut que le silence comme réponse.
Elle retourna sur la tombe de son fils pour vibrer jours et nuits avec les esprits.
Elle fut retrouvée le corps raide et froid sur la tombe de son fils.

Depuis ce jour, en souvenir de Ma-Bwang, les pleureuses initiées vibrent lors des décés.
Elles accompagnent ceux qui vont rejoindre les ancêtres par le biais de la vibration sacrée ( ngongu). A travers leurs pleurs chantés elles continuent ainsi à parler à l'esprit et à Nzambi.

source:Agnassa

Thursday, February 21, 2008

JEUX

Le jeu traditionnel punu


Intérêts principaux - Assurer l'apprentissage de la langue, - Eveiller l'esprit de l’ enfant, - Distraire et détendre l’ atmosphère sociale, - Discipliner l’enfant par le respect des régies du jeu, - Favoriser la socialisation de I’ enfant par une prise de conscience progressive de sa place clans un groupe ou clans le cercle familial, - Developper la mémoire des noms et des nombres - En un mot, éduquer l’ enfant et l’adulte.



Noms d'oiseaux

II se pratique en même temps que les contes. Ce jeu consiste a citer rapidement et sans la moindre hésitation dix noms d'oiseaux différents. Les enfants réunis autour du feu, passent à tour de rôle a I’ épreuve qui est suivie par les adultes et leurs congénères. Le candidat se tient debout et cite d'abord une formule consacrée marquant le début de I’ épreuve. Cette formule est la suivante : « iranga ranga tsoli ghu didjombi ? » I’ assistance répond : « ighumi idughu ». Cette pratique nous ramène au jeu de la devinette ou le candidat et 1'assistance se mettent d'accord sur le début de I’ épreuve. Par ces deux formules de base, tout le monde prête attention à ce qui sait. Le candidat doit compter en même temps qu'il cite les noms d'oiseaux. On y juge la rapidité d'expression et I’ exactitude des noms. Ce jeu permet aussi le développement de la mémoire et I’ aptitude au comptage rapide jusqu'a dix. Voir trois séries de noms d'oiseaux pour I’ entraînement de vos enfants.


Ighul tsoli mosi (un oiseau)
Mughughu tsoli bedji(deux oiseaux)
Mwafi tsoli irieru (trois oiseaux)
Mukwelengi tsoli djine (quatre oiseaux)
Vange tsoli iranu (cinq oiseaux)
Munzang tsoli isiamunu (six oiseaux)
Kughe tsoli isambwali (sept oiseaux)
Ndeki tsoli inane (huit oiseaux)
Mbulu koku tsoli ifu (neuf oiseaux)
Isule ghiambe dighumi (dix oiseaux)


Ngongu tsoli mosi (un oiseau)
mutsarombi tsoli bedji (deux oiseaux)
Ighongu tsoli irieru (trois oiseaux)
Kange tsoli djine (quatre oiseaux)
Koku musiru tsoli iranu (cinq oiseaux)
Mbembi tsoli isiamunu (six oiseaux)
Nyung tsoli isambwali (sept oiseaux)
Ngondu tsoli inane (huit oiseaux)
Kusu tsoli ifu (neuf oiseaux)
Dikunde dighumi (dix oiseaux)


Tsansi tsoli mosi (un oiseau)
Tswingi . . . tsoli bedji (deux oiseaux)
Kusu kweri tsoli irieru (trois oiseaux)
Totu mwiri tsoli djine (quatre oiseaux)
Dibur kane Tsoli iranu (cinq oiseaux)
Muletsi tsoli isiamunu (six oiseaux)
Mbire tsoli isambwali (sept oiseaux)
Pame tsoli inane (huit oiseaux)
Dilembi tsoli ifu ( neuf oiseaux)
Ming dighumi (dix oiseaux)



Jeu de comptage jusqu'a 10.

Les enfants assis en cercle par terre doivent réciter à tour de rôle cette litanie de mots correspondant de 1 à 10. Cette récitation doit se faire sans la moindre hésitation afin d'obtenir le maximum de points et les félicitations des autres participants. Cette série est la suivante : Koko-bali-nganga-tenda-kulamalende-pakila-mayombo-mbinda-tusu.




Saturday, February 16, 2008

Mabik-ma-Kombil réinvente le pleur

Si l'on peut observer chez certains artistes africains, une tendance à blanchir leur art, la démarche de Mabik-Ma-Kombil, qui vit à Bordeaux, est toute autre. Inventif et poétique, son chant, véritable déchirure, est d'une grande originalité. Il fait partie de ces quelques rares artistes novateurs qui explorent des voies inconnues par lesquelles d'autres viendront s'engouffrer. Avec Ngongu (le pleur) qu'il définit comme une vibration sonore inspiratrice, il réalise un art total d'une grande modernité. A l'origine il y a les pleureuses Punu, sorte de confrérie de femmes généralement veuves, appelées aussi initiatrices. Elles accompagnent les défunts mais ne pleurent pas simplement leurs corps. Leurs pleurs sont là pour protéger et permettre au double du défunt de continuer son chemin. Ngongu est aussi un moyen de s'interroger sur les questions de notre temps, et la voix chaleureuse aux accents lyriques de Mabik Ma Kombil, véritable one-man-show, nous fait naviguer dans le pleur, mais aussi dans le pleur parlé ou chanté, en harmonie avec des instruments traditionnels qui ne sont pas là pour la simple forme, mais dialoguent, forment des parenthèses avant d'être relancés par ce chant particulier qui s'élève comme un souffle, toujours plein d'émotion et nous transporte inévitablement dans le mystère des forêts du sud du Gabon.
"H" Ndandino

Tuesday, February 5, 2008

Le taro


Dilanga / malanga:Taro, Colocasia esculentum (RWS, 93, 8) .Plante cultivée pour ses tubercules et turions. Les pousses sont mangées comme épinards. Il existe une variété de taros tels que le taro rouge, dilanga di vema, taro blanc.

De la famille des Aracées, le Taro est un tubercule de couleur blanc, rose ou mauve. Sa chair est blanche et sucrée et sa peau est sombre. Ses feuilles sont imposantes. Il a une saveur de châtaigne.

Bienfaits


Le Taro contient des amidons, des protéines et des lipides.

Les feuilles de taro fournissent en grande quantité la vitamine A, nécessaire à une bonne croissance, à la santé des yeux et à la prévention des maladies. Elles contiennent également de la vitamine C et de la vitamine B2 (riboflavine). La vitamine C assure la résistance des tissus, aide l'organisme à assimiler le fer et en facilite les échanges chimiques; la vitamine B2, ou riboflavine favorise elle aussi la croissance et la vue. Les feuilles de taro contiennent en outre de la vitamine B1 (thiamine) dont l'organisme a besoin pour assimiler les éléments énergétiques. Les feuilles de taro contiennent enfin d'intéressantes quantités de calcium et de fer. Chacun devrait manger tous les jours des légumes verts, la feuille de taro est, à cet égard, un excellent choix.

Utilisations culinaires

Le Taro se prépare à peu prés de la même façon que la Pomme de terre (bouilli, à la vapeur, en purée, frites...). Sa chair change de couleur lors de la cuisson. Ses feuilles peuvent également être dégustées dans certains plats après avoir été cuites. Le Taro peut-être assaisonné avec de nombreuses sauces.

Conservation


Le Taro se conserve difficilement, il vaut donc mieux le cuisiner tout de suite. Il peut tout de même se conserver 1 jour environ dans un endroit frais et sec. Ses feuilles, elles, se conservent au réfrigérateur enveloppées dans un sac plastique.

"Ils compilèrent des lourds sacs de taros, de bananes et des ignames". (Nguimbi Bissielou, 1993 : 23).